Marsia fait parler d'elle, et pas toujours en bien. Véritable épicentre de la décadence et des plaisirs interdits : ici, tout est permis. Les étrangers, qu'ils soient d'Okleb ou non, ont toujours vu la capitale comme un lieu de fête et l'on peut sans doute remercier le roi et son immaturité pour marquer peu à peu cette image loin d'être plaisante. Située à proximité des oasis du royaume entre deux gigantesques dunes, la cité s'est bâtie au sein de grandes murailles de pierre pour empêcher les éventuelles tempêtes de sable tandis que, au loin, vous pouvez observer le palais dans lequel repose la famille royale.
Situé à proximité de la capitale, Patanapa est un ancien village indigène qui ne se modernise qu'à peine. Des huttes proches de l'oasis, des statuettes avec des crânes d'animaux, plus d'un passant refuse de rester sur ces terres prétendues hostiles, ou que sait-on encore. Pourtant Patanapa est un petit endroit chaleureux avec des habitants curieux, ouverts aux voyageurs, peut-être un peu sauvage certes, mais avec un grand coeur.
Marada aurait pu devenir une belle capitale. Entourant une partie de l'oasis, la ville se bâtie à l'intérieur de la roche qui entoure la source d'eau. On y raconte que l'oasis aurait des vertus guérisseuse mais que les constructions humaines autour auraient fini par dissipé la magie de cet endroit. Néanmoins, les points d'eau se faisant rare ; l'être humain n'a pas véritablement d'autres choix que de s'y installer à quelques pas.
Rumurai est à la fois la jumelle de Marsia mais aussi son parfait opposé. A l'image de la capitale : elle se veut grande, active et populaire. Mais à son contraire, celle-ci apparaît calme, séduisante et apaisante. Loin de la décadence de Marsia, Rumurai est une ville où de nombreux artistes viennent faire escale ou passer quelques mois pour admirer la beauté du désert proche et de l'oasis. Les habitants sont relativement plus honnêtes, plus ouverts et plus matures qu'à la capitale, pour sûr. La plupart des oklebiens avouent qu'ils auraient aimé que Rumurai soit la capitale, si seulement elle possédait un port.
Suban est un village sur pilotis au-dessus des marécages. Loin de l'aridité du désert et des villes qui l'occupent, le climat se veut humide et chaud. Suban est un peu plus sauvage que les autres, presque totalement indépendant de la capitale et se contente de ses propres ressources. Ici, on apprend à pécher, à cultiver, à chasser, à cuisiner, à se battre, à guérir, de père en fils, de mère en fille. Pas besoin de livre, ni de professeur : la nature elle seule vous apprendra ses secrets si vous vous fondez en elle.
Congshi est reconnu pour avoir expérimenté des premiers tatouages. C'est ce qui a fait sa popularité et sa richesse actuelle : on vient à Congshi pour transformer son corps en oeuvre d'art ! Petit à petit, la maîtrise du tatouage s'est exportée à travers le monde mais ce village est le seul qui pourra vous garantir la meilleure qualité qu'il puisse exister.
Amrit est un minuscule patelin qui n'aurait même pas dû figurer sur les cartes tant son importance est moindre. Il faut avoir un mental d'acier pour y vivre. Situé en plein désert, loin de la capitale et des Oasis, c'est pourtant un lieu de passage depuis Kwaïdan. Difficile de supporter la chaleur et la sécheresse des lieux, les hommes doivent aller chercher l'eau dans des petites îles alentours ou alors en faire exporter depuis la capitale, chose qui a un coût bien entendu et qui peut expliquer la pauvreté du village.
Seule ville relativement modeste de l'est du pays, Lunas a été bâtie tout comme Marsia : entre de nombreuses murailles. Les habitants n'y sont que moyennement accueillant : ici, on a de l'eau en creusant sous la roche grâce à des nappes phréatiques et pas question de partager avec les autres ! Difficile de faire escale à Lunas, en soit.
On entend parler d'Ena que grâce à sa célèbre prison. Mais Ena est avant tout une ville. Une ville peu peuplée, et pourtant très grande. On raconte beaucoup de méfaits à son propos : malédictions, fantômes et autres petites histoires à dormir débout. Pourtant, on y croit. On y croit parce qu'on sait que la prison est proche et qu'il y a plus d'un mort chaque nuit. Les habitants ont peur eux-même, ne sortent que très peu le soir.