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 in the end everything collides Δ harry

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Leif Andersen

Leif Andersen

Âge : 25 piges
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in the end everything collides Δ harry fut rédigé Jeu 5 Fév - 22:15




De rage et d'azur, l'orage aux étoiles.
Un coup de tonnerre plus violent que les autres a éventré le ciel, emportant le navire dans une valse infernale. On a amarré la cargaison et abandonné les hommes ; la chair pèse plus lourd que l'or quand la balance est immorale. On a rabattu les voiles solaires, et c'est à l'aveugle qu'on a affronté la tempête - le froid qui traverse les corps et le vent qui balaie les vies ! Les marins s'agitaient dans les cordages comme autant de mouches prises dans la toile d'une gigantesque araignée, hurlant les uns aux autres des ordres et des injures emportés par les bourrasques. Jusqu'au continent, leur a-t-on dit. Jusqu'à la fin.

Jusqu'à ce que vos muscles flasques de petits caïds pathétiques ne soient plus en mesure de vous soutenir ! Du nerfs, allez ! Tu tiens, ou tu crèves, gamin, y'a pas d'autre alternative !

Quand le Cancer Borealis atterrit enfin, les hommes rient.
En dépit de ses récentes infortunes, le bateau a fière allure ; il projette sur la forêt le relief de son ombre immense, ses mâts s'élevant loin au-dessus des arbres. Nul besoin de consulter la carte pour deviner où l'impitoyable poigne des éléments les a poussés - Alphégias, belle et fertile, riche et clémente ! Les hommes prient, s'étreignent, s'écroulent sur le pont ; quelqu'un chante. La voix grimpe jusqu'à la vigie, envahit les cales, colonise les berges - une note unique, pure et claire, que Leif n'entend qu'à peine. Leif. Le voilà ; il se tient sur le gaillard d'avant, droit comme la justice, la gorge rauque de s'être égosillé trop longtemps contre l'équipage. Il a été le premier à reconnaître le pays, et déjà, il songe à le quitter. Entre ses doigts fébriles, il fait distraitement tourner la boussole. Quelques instants lui ont suffit pour calculer la position exacte du bateau ; s'il faisait cap à l'ouest, il lui faudrait moins de vingt minutes pour atteindre le village le plus proche. Hyrule. Trop pauvre pour l'intéresser et trop joyeux pour lui convenir - il n'est même pas certain d'y trouver suffisamment de vivres pour nourrir les survivants pendant une semaine. Tant pis ; il les enverra chasser. Qu'ils se perdent, qu'ils ne reviennent jamais - tant mieux, finalement !
Ils décolleront dès l'aube.

•••

I MET A TRAVELLER FROM AN ANTIQUE LAND / WHO SAID TWO VASTS AND TRUNKLESS LEGS OF STONE / STAND IN THE DESERT NEAR THEM ON THE SAND / HALF SUNK A SHATTERED VISAGE LIES WHOSE FROWN / AND WRINKLED LIP AND SNEER OF COLD COMMAND / TELL THAT ITS SCULPTOR WELL THOSE PASSIONS READ / WHICH YET SURVIVE STAMPED ON THESE LIFELESS THINGS / THE HAND THAT MOCKED THEM AND THE HEART THAT FED / AND ON THE PEDESTAL THESE WORDS APPEAR / MY NAME IS OZYMANDIAS KING OF KINGS / LOOK ON MY WORKS YE MIGHTY AND DESPAIR / NOTHING BESIDE REMAINS ROUND THE DECAY / OF THAT COLOSSAL WRECK BOUNDLESS AND BARE / THE LONE AND LEVEL SANDS STRETCH FAR AWAY.

•••

Troisième quart de garde : Leif est de faction.
Sa silhouette immobile se découpe nettement dans la clarté nocturne - ses cheveux en bataille et son profil aquilin, ses membres nerveux et ses muscles tendus. Il a dénoué son bandeau, profitant de l'agréable solitude de ces heures amères qui n'appartiennent qu'à lui ; installé sur la dunette, il attend. Son statut de second lui permet d'opérer seul - même son imbécile de capitaine n'aurait pas l'audace de lui assigner l'un de ces imbéciles de matelots qui ne jurent que par les cartes à jouer et les chansons paillardes ! Cette seule idée suffirait à lui donner la nausée, s'il prenait la peine de s'y appesantir. Mais Leif ne pense plus. Leif est instinct. Leif est prédateur. A quelques centaines de mètres, Zéphyr a repéré une proie ; c'est tout juste s'il ne la sent pas se débattre entre ses serres quand enfin l'oiseau plonge, tout juste s'il ne distingue pas le relief du rongeur agonisant dans l'obscurité.

Une respiration étrangère l'arrache à sa transe.
Un souffle qu'on étouffe aussitôt, mais trop tard - Leif a entendu. Il s'est levé d'un bond, souple comme un chat et surtout tout aussi discret ; un pas, deux, cinq. Dix. Il dégaine son poignard, le pointe sur le bastingage. Il a le regard aussi froid que le cœur - dur comme la pierre et l'orgueil !

"- Je suis de bonne humeur, alors je vais te laisser le choix. Soit tu te montres gentiment, énonces-tu d'une voix atone, soit je te tranche la gorge."
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Dernière édition par Leif Andersen le Jeu 5 Fév - 23:11, édité 1 fois
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Harry Somerset

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Jeu 5 Fév - 23:05

IN THE END EVERYTHING COLLIDES
leif & harry
musique - La brindille a craqué sous le poids de son talon et il s'est mis à se détester lui-même. Pourtant si proche du but, à quelques mètres du sens de son existence et voilà que son propre poids finit par le trahir. Il était pourtant là, caché, à l'abri des regards, silencieux comme un fauve prêt à bondir sur sa proie. Quel dommage qu'il n'ait hérité que de la tendresse des agneaux. Harry a levé le pied comme si cela pouvait le sauver, comme s'il pouvait remonter le temps. Le fait est qu'il n'a jamais été doté que d'un pouvoir dégoûtant, malaxant à sa guise sa masse osseuse pour en faire une arme, un bouclier. Ce genre de chose dont il était persuadé ne jamais à en avoir recours parce que, à quoi bon, il n'a jamais été paré pour l'aventure. Et même maintenant, son sac accroché dans son dos et ses poings fermes, il n'a qu'une envie : rebrousser chemin et rentrer à la maison.

Mais une voix l'interpelle et c'est déjà là le moment où il signe un pacte de non-retour. Le jeune et insouciant berger avale sa salive goulûment, comme si c'était la dernière fois - et peut-être bien que oui ?
Ce soir, il avait quitté la maison familiale avec ses affaires et ses espoirs enfantins, il avait dit au revoir à ses grands-parents qui semblaient inquiets. Il s'était dit que c'était normal : un enfant comme lui, partir à l'aventure, seul ? Oui, ça sonnait exactement comme la blague du siècle qui pourrait achever tout un public, et même Solorin.
Pourtant Harry y croyait, à cette aventure. Devra-t-elle s'arrêter maintenant ? Il craint fort que oui, car dès l'instant où dans un vif bond comme celui d'un serpent alerté l'homme s'est redressé, il a senti son coeur louper un battement. Un regard brillant, des cheveux trop blancs pour être vrais. Dans cet homme, il voyait ce qu'il aurait toujours voulu remarquer dans son reflet : de l'allure, de la force, une froideur sans pareille, de la bravoure. Mais il n'y a jamais rien vu d'autre qu'un berger sans grand charme, dénué de tout courage. Soit tu te montres gentiment, soit je te tranche la gorge.
Ah.

Il soupire et il sourit un peu : il est effrayé, ses jambes tremblent mais son expression d'enfant heureux et satisfait persiste, peu importe la situation. Enjambant le buisson devant lui, il finit par se rendre : à quoi bon, après tout ? Il n'a aucune connaissance en chasse mais il imagine bien que le rebelle qui se dresse face à lui serait capable de lui courir après pour te trancher la gorge. Et loin de lui l'envie de sentir tout son sang s'évaporer de son cou à vingt-quatre ans.

- Sans vouloir vous offenser, la plupart des gens de bonne humeur propose une partie de cartes ou une pinte de bière...

Il rit nerveusement ; il a toujours été un blagueur et ose espérer que cela pourrait attiser la sympathie de son - vraisemblablement - ennemi.
Le berger lève les bras. De toute façon, il n'est même pas armé. Tant pis, c'est peut-être aujourd'hui qu'il va mourir. Triste fin.
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Leif Andersen

Leif Andersen

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Ven 6 Fév - 0:00




Une silhouette inconsistante se détache dans la pénombre, amorce un pas. Deux.
La pâle lumière astrale confère à son visage une allure fantomatique : des traits communs à en crever, deux yeux sombres, et pour parachever ce tableau désolant, le sourire d'un enfant qui aurait oublié de grandir. Il tremble comme un animal pris au piège - un instant, tu te demandes s'il ne va pas céder à la panique et s'enfuir à toutes jambes, abandonnant sur son sillage ses maigres perspectives de fortune. S'il s'avisait de courir, tu ne le pourchasserais certainement que sur quelques dizaines de mètres avant de regagner le pont ; juste suffisamment pour lui donner la peur de sa vie sans pour autant abandonner tes fonctions. Tu ne connais que trop bien l'astuce - on jette un os au chien, et on profite de son engouement temporaire pour assassiner ses maîtres ! Ce gamin pourrait être un leurre, comme il pourrait tout aussi bien n'être qu'un pauvre type de plus détruit par le système, de ceux qui confondent rédemption et rébellion ; il sourit, sourit, sourit.
Il t'exaspère déjà.

Sans vouloir vous offenser, la plupart des gens de bonne humeur proposent une partie de cartes ou une pinte de bière...

C'est un gars d'ici. Tu le devines à ses intonations enjouées et à cet accent qui d'une certaine façon te rappelle un peu tes parents - un gosse du pays, baigné dans l'amour et l'espoir comme on en fait plus ! Il lève les bras en l'air et l'espace d'un instant tu t'demandes quel genre de décérébré envisage sérieusement de piller un équipage de hors-la-loi sans même emporter d'arme ; si t'avais un minimum de compassion, ça t'ferait sûrement de la peine - t'as pitié mais pas dans l'bon sens du terme, t'as pitié d'lui comme t'aurais pitié d'un animal à l'agonie. Un coup d'botte pour la belle cause, pour abréger ses souffrances ! Tu bondis adroitement sur le rebord du bateau, le regard brillant d'une lueur mauvaise - rouge et noir, de sang et de haine, également répartis. Tu portes ta main libre à ton masque, le replaçant soigneusement sur ton nez ; c'est tout juste si tu n'entends pas la voix moqueuse du capitaine résonner, juste là, dans un coin de ta tête. Ah ben oui Leif bien sûr, il ne manquerait plus que l'homme que tu t'apprêtes à assassiner aie la chance de voir ta BOUCHE ohlala. Tiens puisque t'es là tu voudrais pas me repasser mon caleçon ? Allez dis oui dis oui dis oui dis oui dis oui. SI TU DIS NON JE VIENDRAI TIRER SUR TON ECHARPE PENDANT TON SOMMEIL. Comment ça c'est pas une écharpe ? Rien à foutre. Obéis, larbin.

Ça t'énerve.
Tu te laisses souplement tomber sur la terre ferme, la lame nue toujours dirigée sur l'importun. Vu d'ici, il paraît encore plus jeune, encore plus mince, encore plus misérable - y'a quelque chose en toi qui a du mal à supporter sa joie de vivre apparente, quelque chose qui t'donne envie d'lui planter ton poignard dans la bouche et d'le laisser là, fiché au sol comme un papillon à un mur. Tu l'jauges en silence, dressant précautionneusement les barrières invisibles de ton pouvoir ; qu'il ose bouger un doigt et il sera fait comme un rat. C'est presque dommage qu'il soit si chétif - t'aurais eu d'quoi faire bouffer les marins pendant quelques jours de plus, avec ça.

"- La plupart des gens ne sont pas des pirates. Ton ton est doucereux, à peine menaçant. Tu t'approches vivement, palpant rapidement les poches du garçon en quête d'un je-ne-sais-quoi incriminant. Rien. Il n'a rien. Son bagage est aussi dénué d'intérêt que son apparence. Tu te redresses, appuyant brusquement la pointe du couteau sur sa pomme d'Adam. Dis-moi, gamin. Qu'est-ce que tu espérais trouver ici ? De l'or ? Des femmes ? Tu t'approches imperceptiblement. Ou peut-être bien que tu te prenais pour un de ces petits héros à deux balles ? Que tu croyais que tu pourrais éliminer les traîtres les uns après les autres et ramener leurs têtes au roi ?"
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Harry Somerset

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Ven 6 Fév - 9:38

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leif & harry
musique - Harry était paniqué avec nonchalance. Il était effrayé, il ne pouvait pas le nier, mais dans sa tête, ses plaintes ressemblaient plus à un zut, je crois que je vais mourir accompagnées un bref soupir. Il n'était pas de ceux qui s'entraînaient jours et nuits afin de devenir le meilleur soldat, il était déjà né avec quelques muscles ici et là, avait essayé de se rendre plus fort, plus homme, pour plaire aux filles. Des exercices maigres qu'il n'a jamais eu la foi de terminer, s'essayant à ce fichu don quand l'envie lui prenait mais rien de plus : il n'y connaissait décidément rien à l'art du combat. Il savait que même s'il pouvait se frotter à un ennemi, son premier faux pas signerait sa fin. Harry était comme ça : fainéant, pas bien courageux. C'était ce type voué à se marier, avoir des enfants et mourir dans le même patelin où il était né : une histoire qui ne marquera pas. Harry n'avait jamais voulu de la célébrité, de la reconnaissance ou de la richesse, il aimait tellement son confort personnel qu'aujourd'hui encore, il ne comprend même pas pourquoi il a pris la décision de partir à leur recherche.

Mais parfois les visages tendres du passé lui revenaient, les chimères des sourires chaleureux partagés. Celles qui vous tordent l'âme en deux et qui vous arrachent vos larmes les plus profondes alors même que vous pensiez avoir les yeux asséchés. A son tour, le petit berger de pacotille le regardait de haut en bas, essayant de le détailler malgré la pénombre. Il avait beaucoup de classe, et ça l'impressionnait. Ce serait le genre d'homme que Cléa aurait aimé du premier coup alors que lui avait dû se battre pendant des années pour atteindre son coeur. Est-ce qu'elle aurait croisé ce type, d'ailleurs ?
La plupart des gens ne sont pas des pirates. Un petit sourire en coin s'esquissait sur le coin de ses lèvres : ah, s'il savait. Dis-moi, gamin, Harry tiquait automatiquement ; il a toujours détesté ce genre de sobriquet, qu'est-ce que tu espérais trouver ici ?

Oh bah écoute, j'voulais juste retrouver ma fiancée, mon pote et mes parents mais à moins que tu les caches dans ton slip j'les vois pas.

Tch. Ou peut-être que tu te prenais pour un de ces petits héros à deux balles ? Harry se mordait soudainement la lèvre inférieure. Il avait peut-être voulu jouer aux héros, c'est vrai, mais pas en les tuant ; il n'en aurait jamais été capable, après tout.

- Ahahah. Nooon. Non. Je ne faisais que passer et WOAH ce hasard de malade, des pirates ! Dis donc !

Il riait nerveusement, la sueur tombait sur son visage mais il en avait profité pour glisser une main derrière son dos. Lentement mais sûrement, son radius s'extirpait de son avant bras par son poignet, un autre se reformant parallèlement pour remplacer celui qui se faisait ôter. Le pouvoir d'Harry était indolore, juste désagréable. L'os se transformait en une courte lame solide et tranchante entre ses doigts, mais la lame sous sa gorge l'impressionnait et l'empêchait de faire quoi que ce soit. Et si ce type remarquait ce qu'il venait de faire, ça n'allait sans doute pas lui faire plaisir. Ah, merde.
Un plan, un plan... Il lui fallait un plan, et vite.
Harry reprenait d'une voix sérieuse et assurée, les sourcils froncés et un maigre sourire sur le visage, encore.

- Mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée de vous frotter à moi. Vous risqueriez de le regretter amèrement. Baissez votre arme et je repars sans un mot. Je n'étais pas venu ici pour vous tuer, alors ne me faites pas changer d'avis.

Oh mon dieu j'ai l'air trop cool, TU ENVOIES DU LOURD HARRY !
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Leif Andersen

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Ven 6 Fév - 15:07




Du coin de l’œil, tu observes sa main disparaître lentement derrière son dos.
C'est qu'il se croit malin, l'amateur ! Il apprendra bien assez tôt qu'il n'est jamais avisé de jouer au plus malin avec toi - tu es de ceux qui gagnent à tous les coups. Echec et mat, gamin ; aujourd'hui, tu vas apprendre c'que tes parents ont jamais eu l'occasion d'te dire - ne t'en prends jamais aux plus grands que toi. T'es rien d'plus qu'un nom qu'on raye qu'un corps qu'on jette dans l'vide qu'une vie parmi les autres ; les gens crèvent pour moins que ça, de nos jours ! On tue pour un pas de travers, pour rien, pour tout.
On tue pour un sourire.

Ahahah. Nooon. Non. Je ne faisais que passer et WOAH ce hasard de malade, des pirates ! Dis donc ! Mais je ne pense pas que ça soit une bonne idée de vous frotter à moi. Vous risqueriez de le regretter amèrement. Baissez votre arme et je repars sans un mot. Je n'étais pas venu ici pour vous tuer, alors ne me faites pas changer d'avis.

Ce type n'a pas envie de mourir. Tu l'sais bien et pourtant à le voir s'enfoncer progressivement dans son mensonge, tu commences à te demander si finalement il en a quoi que ce soit à foutre. Il s'adresse à toi comme il l'eut fait avec n'importe qui et ça suffit à t'enrager - ses sourcils froncés et sa voix trop confiante, son intonation cabotine et empruntée qui sous-entend qu'il lui suffirait d'un instant pour te régler ton compte. Ca t'donnerait presque matière à rire ; sans doute que si t'avais été un d'ces marins bedonnants et débonnaires qui s'saoulent pour dormir et qui ne s'éveillent que pour recommencer t'aurais pu t'amuser d'ce presque rien, d'ce petit bout d'homme. Quelque part, il te fait penser à ces poissons qui se triplent de volume dans l'espoir d'effrayer les prédateurs - pas d'chance, petit, si seulement t'étais arrivé une heure plus tôt, une heure plus tard, un autre jour, si seulement ! Peut-être bien que ça aurait fonctionné ton petit laïus, peut-être bien que t'aurais pu rentrer chez toi, partager un repas avec ton adorable famille de miséreux. Peut-être bien qu't'aurais été un peu plus heureux, jusqu'à la prochaine fois. Qui sait ?

"- Woah, ce hasard de malade, des pirates ! répètes-tu d'un ton moqueur, singeant ses intonations. Tu appuies un peu plus fort contre sa gorge, égratignant la surface de sa peau. Je risquerai de le regretter amèrement, tu dis ? Oh, mais je t'en prie. Tu lèves les yeux au ciel, réprimant un bâillement exaspéré. Tu vas m'achever avec quoi ? Ce que tu caches derrière ton dos, peut-être ? C'est quoi ? Un gland ? Une feuille ? Tu secoues la tête. Tu sais ce qui était particulièrement idiot ? Quand tu as les mains en l'air, il est très difficile de les baisser sans se faire remarquer. Silence. Eh bien, qu'attends-tu ? Fais-moi rire."
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Harry Somerset

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Ven 6 Fév - 18:35

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musique - Woah, ce hasard de malade, des pirates ! Il se foutait royalement de sa gueule. Harry n'a jamais eu la carrure d'un combattant malgré ses larges épaules et son visage loin d'être androgyne. Faut croire que y a quelqu'un là-haut qui voulait rigoler un bon coup pour l'avoir taillé comme ça avec un caractère si pathétique. Le berger déglutissait pour la énième fois, se disant qu'il pourrait fermer les yeux et attendre que ça passe, ou peut-être tout bêtement faire le mort là, d'un coup, s'étendre sur le sol et voir où ça pourrait le mener. Quitte à se transformer en oreiller pour pirate : du moment qu'il pouvait survivre, vous savez, il était prêt à n'importe quoi... Même cirer  les bottes de ce bon vieux Harold au village avec ses pieds qui fouettent le rat crevé.
En parlant de rat - rien à voir, certes - Truc ne semblait pas du tout apprécier la situation et commençait à s'agiter en couinant sur l'épaule du jeune homme. Il aurait aimé que son alter ego ait une part d'intelligence, lui aussi. Qu'il lui urine dans les yeux par exemple, histoire de faire diversion. Mais Truc est à l'image d'Harry : pas bien malin. Et visiblement, ce type venait aussi de s'en rendre compte. Tu vas m'achever avec quoi ? Ce que tu caches derrière ton dos, peut-être ? C'est quoi ? Un gland ?

... J'ai effectivement un gland avec lequel je peux t'achever, enfoiré. Harry grommelait. C'était décidément pas le moment de chercher à faire des vannes. Tu sais ce qui était particulièrement idiot ? Hm ? Quand tu as les mains en l'air, il est très difficile de les baisser sans se faire remarquer.

... Ses joues étaient alors subitement devenues rouges et il bafouillait. POURQUOI JE SUIS SI CON ?! Respire, respire, normalement... allez... Bon sang, il s'était foutu dans un sacré pétrin et le voilà avec la gorge qui commençait à se faire lacérer. Somerset grimaçait automatiquement, étouffant un couinement embarrassant. Maintenant, il ne savait plus où donner de la tête.

- Eh bien, que dites-vous de ç- C'était pourtant en un geste héroïque qu'Harry avait tendu son bras vers l'avant, prêt à lui mettre l'os devant le visage pour montrer qu'on ne déconne pas avec un berger d'Hyrule. Fait est que l'os semblait désormais aussi gluant et mou que de la colle, dégoulinant le long de ses doigts lentement. Putain !

Et là, il était définitivement dans la merde. La dernière situation embarrassante datée était il y a de cela trois ans quand il est tombé dans les excréments des moutons la tête la première.

- ... Hahaha. Je rigolais. Ecoutez. Soupir. Je. Gnnn. Enfin je me disais que. Il cherche ses mots, lève les yeux en l'air. Putain. On pourrait... Non, il n'a décidément pas d'idée.

C'est alors que Truc se décide enfin à agir, sautant à la figure du pirate et s'agrippant à ses cheveux, son bandeau, tout ce qu'il pouvait.

- TU ES GENIAL TRUC. OK OK A MOI DE JOUER. EUUH.

Il pouvait entendre l'alter ego couiner : Truc n'allait pas pouvoir rester tout ce temps accroché au pirate, et s'il se faisait tuer, ça allait mal se passer pour Harry. Harry qui restait les bras croisés, pieds plantés dans le sol. Il ne savait pas quoi faire, et sans doute que Truc voulait de lui qu'il prenne ses jambes à son cou et décampe d'ici. Mais rien n'y faisait, Harry n'a jamais été une flèche.

- JE SAIS PAS QUOI FAIRE MERDE.

S'esclaffe le héros de pacotille avant de se jeter comme un bélier en direction de l'albinos et d'essayer de le plaquer au sol. Mais rien n'y fait, la force de l'épaule du brun ne vaut rien.

- Désolé de vous dire ça mais... ggggnnnnn... vous êtes vachement lourd !

Prends cette situation au sérieux, abruti de berger.

- JE CHERCHE JUSTE A ALLER A RANAGHAR P-

Et c'était comme si le sol venait de se dérober sous ses pieds. Glissant maladroitement vers l'avant, Harry s'écrase le menton sur des racines.

- Aouch...
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Leif Andersen

Leif Andersen

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Mer 11 Fév - 5:15




barre-toi casse-toi je t'ai dit qu'est-ce qui te faut de plus t'en as pas vu assez arrête de me regarder comme ça t'as rien écouté t'as rien compris comment je dois te le dire pour que ça imprime je suis pas quelqu'un de bien je suis pas une belle personne je suis une sale bête une bouteille de gaz dans une cheminée et je vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop comme ça a fait avec les autres

Une kyrielle de gouttelettes blanches et visqueuses te gicle au visage.
Tu grimaces sous ton masque, esquissant un mouvement de recul avorté presque aussitôt - tu n'es pas certain d'avoir réellement envie de savoir ce que ce pauvre type avait l'intention de dégainer, mais ce qui est sûr, c'est que ça t’écœure déjà. Il a rougi ; comme un gamin, comme une femme. Tu t'apprêtes à lui proposer aimablement de rentrer faire mumuse avec ses petits camarades de la maternelle quand une créature relativement mystique surgit de nulle part, s'agrippant à tes cheveux ébouriffés - t'as discerné deux yeux suffisamment grands pour y caser le ciel tout en entier, un pelage négligé puis plus rien ; de minuscules pattes griffues labourent le moindre centimètre carré de peau qu'elles peuvent atteindre, et l'espace d'un instant tu envisages avec horreur la possibilité que ce petit monstre te crève un deuxième œil.

- TU ES GENIAL TRUC. OK OK A MOI DE JOUER. EUUH.
Truc. Le gamin a appelé son alter-ego truc - tiens, et ton alter ego, il fout quoi au juste ? Trop occupé à dératiser le périmètre pour daigner t'accorder son auguste présence, peut-être ? C'est presque dommage pour lui ; t'en tiens un bon, là, de rongeur juteux et plein de vie, exactement le modèle que Zéphyr privilégie pour son quatre-heures ! Tu portes tes deux mains à ta tête, essayant sans grande conviction d'atteindre l'animal - un coup de poignard suffirait probablement à lui passer l'envie de batailler pour l'honneur de son pitoyable maître. JE SAIS PAS QUOI FAIRE MERDE. T'as tout juste le temps d'te rappeler que, ah, ouais, il était là lui, que l'épaule du garçon s'enfonce dans ta cage thoracique ; t'encaisses le coup sans sourciller, ployant à peine sous l'effort. Tu vas le tuer, tu songes - tu vas l'tuer et t'iras jeter son cadavre à l'orée du village pour que ses proches aient la chance de l'pleurer, qu'on l'enterre, qu'on l'honore comme le héros pour lequel il a l'air de se pendre. Inspiration profonde, expiration dépitée. Désolé de vous dire ça mais... ggggnnnnn... vous êtes vachement lourd ! JE CHERCHE JUSTE A ALLER A RANAGHAR P-

T'as reculé d'un pas et il est tombé.
Face contre terre - la terre riche et brune d'Alphégias, la plus belle, paraît-il. T'espères de tout coeur qu'il s'est cassé un truc ; pas grand chose, allez, peut-être le nez, ça s'répare bien. Tu parviens enfin à saisir le prédateur miniature d'une poigne de fer, l'envoyant sans ménagements valser à quelques mètres, nonobstant ses couinements suraigus. Tu jettes un regard furieux au corps qui se tortille entre deux racines, t'autorises un coup de pied rageur dans ses côtes avant d'écraser ta botte au niveau de sa nuque - juste assez pour qu'il s'rende compte que dans la cour des grands, les règles sont très différentes. On joue plus, Harry ! Réveille-toi.

"- Tu veux aller à Ranaghar, hein ? siffles-tu, hargneux. Mais qu'est-ce qu'un raté comme toi irait faire dans un coin pareil ? Tu t'ferais tuer en même pas une heure et ce serait bien fait pour ta gueule ! Tu plaques deux doigts à ta tempe, t'efforçant de conserver ton calme. Ecoute, gamin. Je te donne trente secondes pour me donner une bonne raison de ne pas te briser les cervicales. Trente secondes, et toi et le rat, vous êtes finis."
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Harry Somerset

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Ven 13 Fév - 8:14

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leif & harry
musique - Regarde toi, putain de pathétique sous-merde, écrasé, piétiné. Lamentable rat, enfant pleurnichard et capricieux. T'as cru qu'tu pouvais t'envoler, t'as cru qu'tu pouvais être un héros, tu croyais qu'Harry Somerset allait devenir un nom gravé sur les plus grandes stèles, t'as cru qu'Harry Somerset serait le modèle de tous les prochains livres d'histoire comme celui qui avait courageusement ramené sa famille sur leurs terres ? T'as cru, t'as cru. C'est beau de croire, c'est beau de t'détruire en t'essoufflant dans tes doucereuses chimères candides. Mais qu'est-ce qu'un raté comme toi irait faire dans un coin pareil ? Oh, c'est vrai ça Harry ! Qu'est-ce que t'irais branler dans un coin pareil ?! Misérable, retourne dans les jupes de tes vieux et chiale un coup, occupe de toi de tes moutons, et ferme-la avec tes idées grandioses.
Tu fous quoi, tu fous quoi, tu fous quoi ? Allez dis-le qu'tu crèves d'envie de partir en courant, t'as trente secondes pour implorer sa pitié, t'as trente seconde pour chialer toutes les larmes de ton corps une dernière fois. Allez, sois un lâche pour la énième fois de ton existence. Allez, qu'est-ce que t'attends. Allez, fais pas ton timide, après tout, on sait tous comment tu es véritablement !

Non.
Non, non. Réveille-toi, arrête de bouffer d'la terre, arrête de t'faire écraser. C'est différent, aujourd'hui tu es différent ; t'es parti de la maison et tu as fait tes affaires alors que ton sac jonchait sur le sol depuis des années. Ce sac que t'as regardé du coin d'l'oeil tous les matins sans jamais le prendre en remettant ton devoir de fils, d'ami et d'amant à demain. Demain, c'est aujourd'hui. Alors aujourd'hui, lève-toi, sois un homme, un vrai. Sois le Harry Somerset que t'aurais dû être depuis toujours.

- Un raté ? J'mets ma main à couper qu'tu valais pas mieux au début. T'as sans doute pas perdu ton oeil par hasard, hm ? Tu as arrêté de le vouvoyer. Y avait cette rage, cette flamme qui brûlait enfin. Tu l'attendais depuis si longtemps que tu t'demandes si c'est pas simplement la folie qui s'éveille. Tu te mets à rigoler un peu, face contre terre. Vous savez, ce genre de rire un peu épuisé. Haaa... moi qui pensais que ce serait plus simple que ça et que vous n'étiez pas que des bêtes sauvages là-bas.

Tu prends appui sur tes mains, t'essayes de te relever de ta maigre force en luttant contre le poids de son talon contre ta nuque qui te fait bouffer la poussière. Mais même ça, ça te semble être un effort insurmontable.

- Ma famille est à Ranaghar. Je veux... Allez, encore un effort, pousse sur tes bras morveux. Je veux revoir ma famille !

Et dans un grognement de rage, tu glisses sur le côté et te défais de l'emprise de sa botte, allongé sur le dos, face à la lune, bras et jambes écartées, le coeur qui bat à en perdre les pédales. Ah. C'est la fin ? C'était pourtant la vérité, tout c'que tu viens de dire.
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Leif Andersen

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Re: in the end everything collides Δ harry fut rédigé Ven 13 Fév - 9:20



BLOW •• the leftover warmth after parting ways is different every time i get to see you again ; ease in, ease out.

T'avais onze ans.
Onze ans et l'envie d'te battre l'envie de croire l'envie de vivre un peu - onze ans, quintessence de colère infantile et d'audace inconsciente. De cris de rage et de gesticulations pathétiques ; on se croit immortel, à onze ans ! T'étais qu'un gamin maigre et fatigué, la voix fluette et l’œil brillant. Tu savais pas encore que toute la conviction du monde ne suffit pas à abroger la loi du plus fort - t'avais hurlé pour la justice, pour les autres, pour toi. Onze ans en haillons, en bêtise, en ignorance ; t'avais vu le soleil se refléter sur le plat de la lame, dans une insaisissable étincelle qui avait la couleur de l'espoir, t'avais vu l'couteau et puis plus rien.

J'mets ma main à couper qu'tu valais pas mieux au début. T'as sans doute pas perdu ton oeil par hasard, hm ?

Tu regardes le corps écrasé au sol, aussi apathique et révulsant qu'une larve aveugle - tu t'dis que non, t'as jamais été comme ça, toi. Qu't'avais une fierté et surtout un minimum d'instinct de survie ; qu'toi, si on t'avait laissé l'choix, tu s'rais resté indifférent à toutes les horreurs qui s'trament dans la réalité, celle où y'a pas d'fin heureuse pas d'jolies promesses pas de rêves pour lesquels lutter. T'as peut-être pas perdu ton oeil par hasard, non - mais c'était déjà trop tard pour toi pour tous les autres t'étais plus qu'un perdu t'étais qu'un condamné. T'avais rien d'commun avec ce putain de crevard qui a rien trouvé d'plus intelligent que s'jeter droit dans la gueule du fauve ; alors c'est quoi son souci, à lui ? C'est quoi qui a tourné mal dans son petit quotidien pitoyable et parfait, quoi qui l'a poussé à croire qu'il trouverait la solution à tous ses problèmes en enfer ? Moi qui pensais que ce serait plus simple que ça et que vous n'étiez pas que des bêtes sauvages là-bas.

T'avais onze ans. Aujourd'hui, t'en as vingt-cinq.
Aujourd'hui y'a plus rien du môme un peu naïf qui s'disait que sûrement un jour tout finirait par aller mieux ; t'es un homme froid et dur t'es un homme asséché t'es un homme qui continue à vivre avec le cœur arrêté. T'es un homme qui pourrait fracturer sa colonne vertébrale en un million de morceaux et jeter la dépouille aux chiens sans une seconde d'hésitation - au prix du sang, la vie précieuse ! De l'or à la chair, d'un sourire au néant.

Ma famille est à Ranaghar. Je veux... Je veux revoir ma famille !

Il a roulé sur le dos et tu ne l'en as pas empêché.
Dans son regard du défi et dans ses intonations véhémentes quelque chose de tristement familier ; ah, ça y est, t'as compris. T'as compris et sûrement que si t'étais quelqu'un de bien comme il faut ça t'aurait attendri - mais non, non, bien sûr ! T'éclates d'un rire sans joie, bref et sec ; tu valais pas mieux au début, qu'il t'a dit. Très bien. Tu vas lui apprendre. Tu t'penches pour le saisir vivement par le col - tu l'traînes aisément jusqu'aux barrières minérales qui séparent le continent du vide absolu ; tu réfléchis plus, piloté par l'automatisme du pirate, du tortionnaire, de l'assassin.

"- On a personne de chez toi, à Ranaghar. Personne. Tu le secoues sans ménagements, plantant ton œil valide dans les siens. Ou s'ils y sont effectivement, c'est dans une fosse commune ou en morceaux sur un étal du marché noir. Tu l'saisis par les cheveux - il les a fins, soyeux -, impitoyable. Tu peux laisser libre court à ton imagination. Tu l'fais pivoter. Respires. Envoies son crâne valser contre la roche. Une fois. Deux fois. Plus fort. Bienvenue dans la vraie vie !"

Trois fois.
Quatre.
Cinq.
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