Chu a un sacré caractère. Responsable, froid, difficile d'accès, droit, sévère. Les autres rois font pâle figure devant cet adolescent qui vient tout juste de monter sur le trône. En effet, promis au rôle d'empereur depuis sa naissance, Chu-Jung n'a pas profité de son enfance ni de son adolescence, enfermé toutes ces années à la cité impériale pour étudier et s'entraîner. Intelligent et très bon soldat, c'est quelqu'un de difficile à cerner, qui peut paraître cruel mais est infiniment juste. Il est à l'origine des trafics entre Ranaghar et Kwaïdan : il est en effet prêt à braver les interdits pour venir en aide à son pays.
De ce fait, malgré son côté détestable et horriblement dominateur, Chu-Jung cherche simplement à faire le bien - maladroitement, certes.
Il est monté sur le trône à ses treize ans seulement après la disparition mystérieuse de son père, sa mère et son second se sont chargés de contrôler le royaume en attendant sa majorité qui allait officiellement faire de lui l'empereur.

SES LIENS :

- Niwang Béilong (second de l'empereur) : Niwang a partagé la petite enfance de l’empereur. Il lui servait de camarade de jeu, de confident, assistait aux cours avec ses précepteurs, et dormait dans une pièce à côté de la chambre du prince. Et cela malgré les dix années d’écart. Après tout, le Béilong est né pour seconder cet empereur. Leur vie commune a duré six ans, avant qu’il ne disparaisse, voyageant à travers le monde. A son retour, l’un comme l’autre était changé, si bien de la complicité qu’ils avaient enfants n’a jamais été retrouvée. Mais l’acharnement que l’un comme l’autre ont à vouloir faire de Kwaïdan une nation florissante les rapproche à nouveau, Niwang se révélant un serviteur très très dévoué. Assez dévoué pour tenter chaque jour de faire signer à son maître des décrets ouvrant d’avantage le pays aux étrangers.
- Avada Prime (prédéfinie) : Ne se connaissant seulement que très peu, Avada respecte Chu-Jung et vice-versa. Néanmoins la reine ne peut s'empêcher de douter des réelles capacités de l'empereur : ce n'est qu'un enfant, après tout. De son côté, Chu-Jung préfère l'ignorer grandement et reste plutôt neutre vis-à-vis d'elle, il serait fâcheux de la contrarier, après tout.
- Yokomune Shima (prédéfinie) : Très proches durant l'enfance, comme frère et soeur, l'un dévoué à l'autre, les Shima et les Liang ont toujours été soudé et les deux ci-contre n'ont pas dérobé à la règle. Néanmoins leurs rôles respectifs les ont forcé à se distancier et à montrer moins d'attachement l'un envers l'autre afin de mieux paraître, de mieux travailler. Ainsi, ils mettent de côté leur amitié au service de leur royaume. Yokomune donnera sa vie pour Chu-Jung, c'est certain.

La famille Shima est une famille qui a toujours vouée son existence aux Liang, et ce depuis la création du Royaume, les deux clans devenus amis au fil du temps. Yokomune est née pour servir son Royaume mais avant tout pour servir l'empereur et le protéger. Entraînée depuis son plus jeune âge avec sa soeur aînée Kotoko dans cet unique but, elle est un combattant hors pair, unique. Pas très bavarde, d'apparence un peu froide ou tout simplement je-m'en-foutiste, Yokomune est une jeune fille gentille et agréable à vivre, pas bien bruyante, on la remarque difficilement - ce qui en soit, est une bonne qualité dans son travail.
Elle a cependant un sens de l'humour un peu étrange et fait des remarques parfois blessantes sans le vouloir : elle est horriblement franche.

SES LIENS :

- Chu-Jung Liang (prédéfini) : Très proches durant l'enfance, comme frère et soeur, l'un dévoué à l'autre, les Shima et les Liang ont toujours été soudé et les deux ci-contre n'ont pas dérobé à la règle. Néanmoins leurs rôles respectifs les ont forcé à se distancier et à montrer moins d'attachement l'un envers l'autre afin de mieux paraître, de mieux travailler. Ainsi, ils mettent de côté leur amitié au service de leur royaume. Yokomune donnera sa vie pour Chu-Jung, c'est certain.
- Kotoko Shima (prédéfinie) : Soeurs et pourtant horriblement différentes, Kotoko est énergique, bruyante et colérique tandis que Yokomune est calme, réfléchie et discrète. Comme beaucoup de soeurs, elles s'entendent, et parfois non. Elles s'aiment sans se l'avouer, sans se le dire, elles estiment ne pas avoir besoin d'avoir une relation trop fusionnelle pour le savoir. Il est vrai qu'elles ont beaucoup de mal à exprimer leur attachement l'une pour l'autre, mais jamais elles ne se trahiraient. Yokomune n'en a jamais réellement voulu à Kotoko de suivre son coeur plutôt que son devoir et s'en aller pour Alphégias, elle la charrie seulement de temps en temps dessus en lui disant « tes seins sont tellement gros que le duc peut pas voir ton visage, comment il pourrait tomber amoureux de toi ? »

Elle est petite pour une Béilong, et elle complexe un peu dessus. Elle adore les sucreries, passe son temps à s'empiffrer, et utilise de la magie pour ne pas grossir.
Saju est née pour faire de la magie, en cela que dès qu'elle a été capable de lire, soit à 3 ans, on a commencé à lui enseigner la magie. C'était une enfant précoce, joviale, qui adore sa famille.
Elle retient aujourd'hui cette jovialité et fait passer sa famille avant tout ou presque, mais sa passion pour la magie est tout de même plus grande.
Durant la régence de son père, elle a été parachutée comme apprentie de l'archimage de Kwaïdan, puis quand ce grand-père s'est éteint, il y a deux mois, elle a pris sa succession. C'est beaucoup de responsabilité mais elle est convaincue qu'elle y arrivera. Elle est capable de manipuler tous les éléments naturels, grâce à des sceaux qu'elle trace dans l'air avec son bâton d'archimage, objet magique permettant d'écrire dans l'air justement.
L'histoire est assez libre, simples petits points, elle est née et a vécu à Yashuna dans le domaine du clan Béilong jusqu'à aller à Ji quand elle avait 13 ans. Elle n'a pas voyagé hors de Kwaïdan à ce jour, si ce n'est une fois à Teriel où elle a visité en long et en large la grande bibliothèque.

SES LIENS :

- Chu-jung Liang (Kwaïdan) : Pendant son apprentissage du métier d'archimage, elle a rencontré ce jeune homme qui était destiné à devenir le futur empereur. Étant bien plus avancée que lui en magie, elle l'a d'abord aidé à s'exercer, avant de devenir son professeur. De cette relation est née une complicité qui a mué en amour de jeunesse. Malheureusement, la tradition interdit à un Béilong et un Liang de se marier ou d'avoir des enfants, si bien que leur amour et leurs quelques baisers ne sont pas allés plus loin. Aujourd'hui, elle a encore quelques sentiments pour lui, mais c'est plus une grande amitié qu'un amour refoulé.
- Niwang Béilong (Kwaïdan) : son frère aîné, qu'elle a finalement peu connu. Il est parti à Ji quand elle avait huit ans, il est revenu quand elle en avait quinze, mais elle n'a pas eu le droit de le voir. Puis il a disparu six ans pour son tour du monde, et c'est là qu'elle l'a revu enfin. Petits, ils s'adoraient, adultes, cet amour se poursuit. Elle se prend un peu pour la mère de Niwang quand elle le voit, que ce soit en décidant de changer ses vêtements parce qu'ils ne sont pas assez propre ou en essayant de le brancher sur des bons partis dans la cité impériale.

Fils illégitime du précédent empereur avec une servante et grand frère de l'actuel. Sa corne, preuve de son hérédité impériale, fut coupée pour s'assurer qu'il ne puisse pas prétendre au trône. Amoureux du pouvoir et redoutablement intelligent, pour lui tout les moyens ou presque sont bons pour parvenir à ses fins, les autres individus sont des pions sur son échiquier, face à un adversaire invisible, qui n'est autre que le fantôme de son père : si il n'a en effet rien de personnel contre Chu-Jung, il voue par contre une haine sans fond au précédent empereur.
Résultat, il a monté les échelons de l'armée à la force du poignet pour se retrouver à la place qui est aujourd'hui la sienne, où il peut avoir du poids dans les sphères politiques, où il fait tout pour s'opposer à la politique de l'actuel empereur, prenant ainsi une sorte de revanche personnelle. Malgré ses airs calmes, il est en réalité colérique et perd facilement son sang froid, on pourra également noter une tendance au sadisme qu'il masque en public, mais qui transpire facilement dans sa façon de parler.

SES LIENS :

- Chu-Jung Liang (Kwaïdan) : Il n'arbore en réalité aucun sentiment négatif à l'égard de son demi-frère, et aurait même tendance à dire que si les circonstances avaient été différentes, il l'aurait sans doute apprécié, au moins en tant qu'empereur, pour son sérieux et sa dévotion à la tâche, malgré son jeune âge. De son côté Chu-Jung a conscience de marcher sur des charbons ardents en sa présence, en résultant une toute naturelle méfiance et réserve quand ils se retrouvent face à face. Leurs conversations, bien que polies, se retrouvent toujours empruntes de menaces voilées l'un envers l'autre.
- Niwang Béilong (Kwaïdan) : L'opposition de Chu-En au pouvoir en place ne s'est jamais vraiment cachée, et en résulte un antagonisme naturel entre le général et le second de l'empereur, qui s'avère être un de ses adversaires politiques les plus féroces. De fait, à moins que cela s'avère nécessaire, ils évitent le contact autant que possible.
- Chu-Rahn Liang (Prédéfini) : Chu-En n'a que du respect pour le général plus âgé qu'est son oncle, celui à qui il doit d'avoir pu intégrer l'armée. Il apprécie grandement, contrairement à beaucoup de monde à la cour, son côté spontané et franc, qui l'empêche ceci dit d'être un bon homme politique, ce qu'il déplore...

Tatoué, grand, musclé. Il parle fort, il rit fort, et il déteste fort. Bref, Chu-Rahn correspond aux stéréotypes du militaire que l'on peut se faire, on en viendrait presque à se demander comment le petit frère du précédent empereur est parvenu à la place de général ! Franc et brut de décoffrage, il s'est attiré les foudres de bien des notables du pays pour ces raisons. Homme ouvert et avec peu de préjugés, sa politique si on peut ainsi dire, est que tous ont leur chance, du moins à l'armée, et ceux sous ses ordres viennent ainsi de toutes les classes sociales et de tout les horizons. Bien que peu apprécié à la cour, cet homme qui aime la bonne boisson et les femmes est très respecté au sein de l'armée, où il est tenu en haute estime. Des généraux il est celui avec la plus forte influence... et il ne semble pas s'en rendre compte.

Profitant d'une plus grande liberté que son grand frère, il s'est formé lui-même en grandissant sur les routes, apprenant de guerriers dans tout le pays, et était peu présent au palais jusqu'à son mariage, très controversé avec une paysanne rencontré lors de ses voyages, où il se décida enfin à rester en place et prendre sa carrière militaire au sérieux. Bien qu'il n'en laisse rien transparaître, la mort de sa femme de maladie, dix ans plus tôt, en plus de laisser sans héritier, a laissé une profonde blessure dans son cœur dont il ne s'est jamais réellement remis.

SES LIENS :

- Chu-Jung Liang (Kwaïdan) : Maître d'arme de l'empereur, il est celui qui s'est occupé de son éducation militaire. Il lui a (maladroitement) enseigné les bases de la stratégie, mais lui a surtout apprit à se battre, de façon à ne pas dépendre de ses gardes ou, pire, les gêner. Il aime beaucoup le fils de son frère disparu, et ressent un profond respect à son égard, pour porter un poids tel que sa fonction sur ses épaules à son jeune âge, et en résulte un soutien inconditionnel de sa politique. Même si il préférerai le voir couper les liens avec les rebelles...
- Niwang Béilong (Kwaïdan) : Il ignore si le second de l'empereur l'apprécie, mais ce qui est sur c'est que lui, c'est le cas ! Reconnaissant d'être un soutien pour son neveu, il ne se gêne pas pour le lui faire comprendre, à grands renforts de remerciement et de rires gras à chacune de leurs rencontres. Niwang se passerait bien des tapes sur l'épaule qui manque de l'envoyer à l'hôpital à chaque fois ceci dit...
- Chu-En Liang (prédéfini) : Si il n'apprécie pas ses choix politiques, il aime beaucoup le petit qu'il a vu grandir et a presque élevé comme son fils en remplacement de son père. C'est par absence de préjugés et compassion pour sa frustration de ne pouvoir se lancer dans la politique qu'il l'a pris sous son aile dans l'armée, et c'est avec fierté qu'il le regarde aujourd'hui au même grade que le sien.

Grand, musclé, fin, les cheveux longs, Lao a tout d’un Béilong. Tout, sauf les cheveux. Le clan est connu pour avoir des cheveux absolument tout sauf noirs, pour avoir des cheveux qui ne font pas très kwaï. Et c’est invariable, même le bâtard d’un bâtard d’un bâtard d’un Béilong n’aura pas les cheveux noirs. Brun foncé, au mieux. Mais pas Lao, lui, ses cheveux font passer l’ébène pour quelque chose de clair. La raison est simple. Il se les teint. Pour mieux se fondre dans la foule. Il a une maîtrise de son corps suffisante pour être capable de dissimuler sa musculature – qui lui permet de soulever à une main plus de cinquante kilos. Adepte des vêtements sobres et sombres, sa personnalité est assez ressemblante. Au premier abord, c’est quelqu’un qui sourit beaucoup, qui aime rire et s’amuser. Mais ses collègues savent que s’il est en passe de devenir leur boss, ce n’est pas pour son nom, mais parce qu’il est tout bonnement l’idéal que l’on s’imagine de celui qui fait ce travail. Il n’a aucun scrupule, tous les moyens sont bons, tant que l’empire en sort grandit. Lao pousse la logique à l’extrême, car il n’a pas peur de provoquer des dragons pour qu’ils aillent raser des villages de brigands, ou bien d’enlever les enfants de personnes mises en détention pour leur faire avouer ce qu’il veut entendre. La police secrète étant sous la direction du second de l’empereur contrairement au reste de l’armée, c’est donc un plus pour lui qu’il s’entente bien avec son cousin, ainé de quelques mois. Il a lui aussi fait un petit voyage initiatique, mais qui était plus court. Il est rentré en même temps que Niwang, avec son cousin.

SES LIENS :

- Niwang Béilong (Kwaïdan) : Il a été éduqué dans le respect de ce garçon, on le lui a toujours montré comme étant « le futur chef du clan ». Il a vécu ses dix premières années en compagnie de ses cousins, et si avec les deux sœurs de Niwang le courant a été long à passer, il s’est toujours particulièrement bien entendu avec l’aîné, au point de partir en voyage à son tour à ses 21 ans dans le but non avoué de le retrouver. C’était sa première mission dans la police secrète, de ramener le futur second de l’empereur.
- Saju Béilong (Kwaïdan) : Ces deux là ont grandi ensemble, mais leurs caractères sont franchement opposés. D’un côté une petite fille radieuse qui aime tout et est passionnée par la magie, de l’autre un petit garçon farceur, qui préfère se battre. Là où ils s’accordent, c’est pour dire que la magie est magnifique. Mais encore une fois, leurs points de vue divergent. L’un y voit un moyen d’avoir ce que l’on veut, l’autre y voit une fin en soi. Mais finalement, c’est une Béilong, et de la famille principale, alors en grandissant son respect s’est accru.
- Chu-jung Liang (Kwaïdan) : L’empereur. Avec lui, la relation est strictement personnelle. Il a du le surveiller dans l’ombre un temps, c’était une mission. La police secrète ne sert pas l’empereur, mais l’empire. Il n’attache pas trop d’importance à qui est ce Liang, mais il respecte ses initiatives. Pour un enfant, il en a dans le pantalon, et il a l’air prêt à tout pour son empire. Une qualité que ne peut qu’apprécier Lao.