Augustine, de par son statut d’esclave, n’est pas réellement ce que l’on appelle un voyageur invétéré ; la plupart du temps, il ne dépasse pas les frontières d’Alphegias, voir les murs de Sol Falena. Ses combats ne l’ont pas mené plus loin que Teriel, mais les choses sont fortement inclinées à changer. Les bruits courent vites et il courent loin.  
Mais il arrive parfois que Madame D’onofrio se sente d’humeur généreuse –ou ait besoin d’un marche-pied- et l’emmène dans ses valises au-delà des frontières. Une perspective réjouissante, en passant outre son mal des transports: dès que Madame s’en va profiter d’un tierce plaisir exotiques, elle le laisse filer car elle sait qu’il reviendra toujours; un nain perdu loin de chez lui est un nain qui s’offre à un destin funeste après tout.

Il ne ramène rien de ces expéditions, pas même un caillou dans ses poches –elles se doivent vides en toute circonstance et ce genre de possession matérielle ne vaut pas la peine de risquer ses fesses-, sauf une poignée de visages nouveaux. Et exceptionnellement, très exceptionnellement, il tentera de faire les yeux doux à la plus jeune maîtresse pour qu’elle rédige une lettre à l’une de ces connaissances étrangères, en espérant qu’elle passe entre les mailles du filet jusqu’à son destinataire.

Augustine Tiro connu sous le nom de Vulcan dans l'arène
36 ans
Esclave d'une famille influente et gladiateur
Sol Falena, Alphegias
sans pouvoir
Son alter-ego est un ligre nommé Abelone que sa maîtresse s'est appropriée

opiniâtre; compréhensif; désintéressé; bon conseiller; souriant; endurant; persuasif; stratège; protecteur

faux; hypocrite; dangereusement audacieux; profiteur; volubile; complexé; s’entiche facilement mais obstinément pessimiste sur la question; plus amer et envieux qu’il ne l’admet