Orcus ▬ Partout et nulle part

▬ nom : Valion.
▬ prénom : Salmanazar.
▬ surnom : Orcus, c’est par ce seul nom qu’on le connaît.
▬ âge : 32 ans.
▬ situation : Jamais amoureux. Inénamorable.
▬ niveau de richesse : Pauvre.
▬ occupation : Chasseur.
▬ lieu de naissance : Dans la désolation de la steppe lunaire.
▬ lieu de résidence : Il franchit les lieues de Ranaghar pour porter un message d’espoir, sans se fixer nulle part.
▬ pouvoir : Aucun.

alter ego

▬ nom : Iosis
▬ race : Une chouette.
▬ description : Iosis est une chouette au regard à la fois sage et perçant. Son plumage cendré lui permet de s’évanouir dans l’horizon désertique de Ranaghar. Iosis est le fidèle compagnon de chasse d’Orcus, en plus d’une amie très affectueuse et l’oreille silencieuse de ses salves poétiques et de ses diatribes héroïques.

FEAT. Aizen Sosuke

le bonheur n'existe que pour ceux qui n'y croient pas

La merveille hissa les yeux des hommes à l’éther, l’effroi les en chasse. Suspendus dans ce ciel où ils rêvaient de voler, oublieux d’en avoir été déchus et ne craignant plus sous leurs pieds les enfers dont la peur fut éteinte par les flots, ils s’inclinent devant une idole. Ils vénèrent un fantoche. Qu’importe de vivre en harmonie avec la nature, si c’est pour vivre dans la haine des hommes. Ils sont rongés par leurs vices certains qu’ils sont des vertus et leur dieu orchestre cette farce dont il est le dindon. Peu lui chaut tous les pouvoirs que ce prince promet ; peu lui chaut l’estime ou la rancœur de bêtes sous le joug ; peu lui chaut la sentence d’un dieu qui condamne à la mort en ignorant tout de ce qu’elle est : seule est reine la liberté, seule est digne la volonté, seul est vaillant celui qui meurt. Il brisera les chaînes des âmes. Les armes se lèveront dans la guerre. Le sang de l’immortel coulerait.

Il était fils de l’exil, fils de l’homme, fils du fils. Il avait le front vierge.
Les eaux de sa mère avaient coulé sur la poussière de la terre lunaire, l’air méphitique lui avait déchiré les poumons. Il avait crié comme le dernier homme à l’extinction de sa race. Il avait crié comme sa mère en l’enfantant. Il avait crié pour mille hommes qui se taisaient dans l’ombre du saint. Mais le soleil dans la nuit de cette lande sans vie n’avait pas répondu elle était restée lourde et noire au-dessus de sa tête. Il se leva, marcha. Ses parents le suivirent à travers cette lande. Le temps prit son père, la violence sa mère. Il marchait. Toujours. Il gravit les monts pour se rapprocher du faîte du ciel, pour atteindre ce faîte du ciel où l’atmosphère fond l’air dans les étoiles. Il leva ses bras vers le soleil et le maudit d’illuminer le royaume des élus, de ne pas illuminer le royaume des damnés ; il le maudit, il le maudit, il le maudit ; trois fois. Et il s’engloutit dans la nuit des Hommes. La couronne des damnés est d’un or plus pur que celle des damnés. Mieux vaut servir parmi les indigents que régner sur les fous.

Il regarda à sa droite et vit le chaos où les hommes usaient de leur liberté pour répandre la terreur. Il regarda à sa gauche et vit l’ordre où la terreur avait privé les hommes de leur liberté. Il ne comprenait pas que les hommes libres fussent terrifiés, et que les hommes terrifiés ne voulussent pas être libres. Il voyait deux mondes séparés par une frontière qui aurait pu les unir. Deux mondes que ses yeux lui montraient au bord de l’éclipse, prêts à s’effondrer l’un sur l’autre pour entraîner dans leur chute et les élus et les damnés. Quand il n’y aura plus que des diables qu’anges et démons seront voués aux mêmes gémonies. Il leur montrera qu’ils n’ont rien à craindre s’ils sont tous libres.

Ranaghar. Dans l’empyrée de fange, tertre de merde et d’emmerdes, il sent sur sa nuque le faix de sa quête : faire des dieux des hommes sans dieux. Que le sang des traîtres, des apostats, des criminels ait la tête ceinte d’une tiare tissée de liberté et de volonté. Qu’ils montrent à tous leurs frères que l’on peut vivre sans tyran. Il a attendu longtemps. Il est patient, il savait qu’il attendrait longtemps. Il s’est entraîné, s’est endurci. Il tend la main pour saisir celle des suppliants et pour frapper les insolents. Ni pardon, ni courroux, ni talion, il ne connaît que la justice. Il sait qu’il devra beaucoup sacrifier pour parvenir à ses fins, mais certains sacrifices sont nécessaires. Il ne veut ni de trônes ni d’autels, ni de monarques ni de papes, il ne veut que des juges et que tous les hommes le soient. La volonté dans une main, la liberté dans l’autre et la sagacité comme lien pour que tout homme puisse être juge de sa propre vie pour faire enfin dans cette fange un nouveau berceau.

Mais le ciel sera d’abord un tombeau. Il faudra qu’il se teinte des flammes et de la chair. Il faudra tisser l’harmonie de ce monde dans les hurlements de ses bourreaux.
Orcus veut la guerre.

Spécimen phallique trop vieux pour ces conneries.

Bienvenue à toi ♥
Aizen o/

Bon courage avec ton personnage ♥
Bienvenue !

Bienvenue oh grand Aizen-sama ^^

Mon dieu cette histoire m'a donné des frissons. Orcus ▬ Partout et nulle part 3409414829

Sacrée plume en tout cas je suis subjugué ! Je te souhaite de passer de bons moments parmi nous !

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