Grand, bronzé, cheveux blancs, yeux aux iris jaunes. Pas vraiment ce qu'on s'attend à voir pour un kwaï. Et pourtant, le clan Béilong est l'un des plus vieux clans du pays, qui depuis la fondation de l'empire a pour tradition de fournir le second à l'empereur en place. Les cheveux clairs sont un trait caractéristique du clan, ça, et des pouvoirs généralement puissants. Parfaitement adapté aux plus fidèles serviteurs de la famille impériale. Niwang ? Il a eu du mal à se conformer aux traditions familiales. Il a rêvé de liberté, encore et encore, au point d'obtenir le droit de faire un tour du monde à ses seize ans. Pourquoi, comment ? Apparemment, son alter-ego - un serpent argenté répondant au nom de Huaìshì - aurait fait un effet suffisant sur le patriarche Béilong pour qu'il puisse faire ce qu'il voulait. Ce voyage dure cinq ans, et il en revient changé. Prêt à rentrer dans les clous, prêt à servir sa nation, son empereur. Il garde néanmoins une grande ouverture d'esprit, et balance largement la xénophobie présente à la cité impériale par son amour des autres royaumes. Par contre ne lui parlez pas de Sneki.

Il s'est découvert une passion - en plus de son pays - les dragons. Sa vie est donc complète depuis qu'il a pu fonder l'Institut d'Étude des Dragons à Kwaïdan, une organisation qui classe, recense, capture, chasse, élève les dragons, principalement dans l'empire, mais aussi à l'étranger. Ainsi, l'Institut finance également des explorateurs et autres aventuriers, à la condition d'avoir un droit d'exploitation sur les ressources découvertes. Niwang aime les dragons, rire, boire, les femmes, le thé, Okleb, et surtout l'empire. Il éprouve une aversion totale pour le froid, les plats trop sucrés, ne garde pas un bon souvenir de son séjour au palais royal d'Alphégias. S'il tente de se montrer patient en toute circonstance, le moindre manque de respect envers son empereur le fait tiquer, au point qu'il n'hésite pas à user de son pouvoir pour que les gens se courbent mieux devant le monarque lorsque c'est nécessaire. Concernant le marché noir, il ne s'en occupe que peu. L'empereur a décidé de mettre ce système en place dans l'ombre, c'est à lui, le second, d'assurer les apparences dans la lumière.